A l'arrivée, après 100 Kilomètres de bourbier. Le soleil sur la plage. :o) |
Mercredi 1 juin 2011
3h30 du matin, un cri strident retentit dans la nuit...
Je me réveille en sursaut mais non ce n'est que mon misérable réveil qui me fait comprendre qu'il est grand temps que je me lève car aujourd'hui on part avec Luidji pour l'édition 2011 du Lachens - Mer.
Après un petit dej rapidement avalé, on fini de charger la voiture, je fixe le porte-vélo, les VTT dessus et zou direction la station service pour faire le plein de gazoil. Il est 4H45 et enfin nous attaquons la descente vers le Sud avec de la bonne musique dans les oreilles... ;o) 912 kilomètres exactement nous séparent du bonheur et la grande majorité va se faire sur autoroute.
Un voyage sans histoire, avec un peu de pluie, un bouchon à Lyon (pour changer...) et un beau rayon de soleil à l'arrivée à Bagnols-en-Forêt, juste ce qu'il fallait pour profiter d'une bonne petite bière en terrasse. ;o)
Vers 18H00 Gérald nous retrouve au point de RDV et nous nous rendons chez lui pour un accueil chaleureux et une petite soirée "en famille".
Jeudi 2 juin 2011
C'est le grand jour, 4h30 le réveil sonne, wahouuu c'est dur... Ça fait deux matins de suite que je me réveille à pas d'heure, un petit coup d'oeil par la fenêtre, il fait encore bien nuit, impossible de voir le temps qu'il fait.
Je prends rapidement mes affaires que j'avais toutes préparées hier soir et je file rejoindre Gérald et Luidji au petit dej, café, gâteaux... 5H00, il est temps de partir, le car ne va pas nous attendre aux Issambres.
Arrivés sur place nous récupérons les plaques et hop dans le car, pour ma part les deux précédentes nuits ayant été très (trop) courtes, je pique un bon petit roupillon durant le trajet vers le sommet du mont Lachens. :o) A quelques encablures du sommet, j'entends un "OH putaing" qui me réveille, c'est mon Gégé qui a ouvert les yeux pour découvrir un déluge... Des trombes d'eau dégringolent du ciel... Dans le car, c'est le silence, autant vous dire que les visages sont fermés et que les sourires du départ on disparus.
Au sommet les conditions sont Dantesques, pluie, brouillard, froid, vent... Honnêtement, j'ai fortement songé à ne pas prendre le départ ! Mais bon je suis vite revenu à la raison, on ne va pas se taper 1900 kilomètres pour repartir sans être monté sur le VTT... ;o)
Dés le départ les conditions de roulage sont terribles, descente en single rapide avec passages sur pierriers calcaires, la pluie redouble de violence, en plus je ne connais pas du tout le terrain... Tout ce qu'il faut pour se ramasser proprement est réuni. Je reste donc tranquille et sur la défensive derrière Gérald qui me met des 100 ou 200 mètres dans la vue sur cette première portion de 20 kilomètres. ;o)
Après, je me libère progressivement, le terrain s'apprivoise bien, le VTT est bien préparé et je suis en confiance. Je lâche les freins dans les descentes et commence à mettre du braquet dans les montées. Jusqu'au château du Rouet (kilomètre 60) je reste néanmoins raisonnable car la pluie est là en permanence, la visibilité n'est vraiment pas terrible et le sol reste quand même bien traitre sous les crampons.
Au château du Rouet, la pluie cesse enfin et quelques timides rayons de soleil pointent le bout du nez mais le mal est fait, hommes et machines sont dans un état "É-POU-VAN-TA-BLE"... Il y à près de 35 kilomètres que je ne dispose plus "que" de mon plateau intermédiaire, je n'ai quasiment plus de freins arrière, le dérailleur arrière commence à donner de gros signes de lassitude, le frein avant couine en quasi permanence et MOI dans tout ça, j'ai une caisse d'enfer... :o)) A se demander ce que j'ai bouffé au petit dej ??? Je me suis donc bien amusé entre performances et convivialité avec Gérald que je prenais plaisir à attendre en haut des côtes ou aux différents ravitos pour refaire quelques kilomètres avec lui.
Arrivés au ravitaillement de Roquebrune, comme le temps semble partit pour être plus clément, nous en profitons pour enlever quelques couches de vêtements détrempés et boueux à souhait. A partir de là je vais profiter du terrain un peu plus sec et de ma grosse forme pour me faire plaisir, il ne reste que 20 kilomètres et je peux me cramer sans problème, de toute façon j'irai au bout... Je lâche donc mon Gégé dans une montée peu après Roquebrune, il me rejoindra et me dépassera 10 minutes plus tard car j'ai finalement décidé de re-régler mon étrier avant qui me saoul à couiner sans arrêt !!! Je re-dépasserai Gégé vers la fin de la montée, peu avant le tout dernier ravito où je ne ferai qu'une très brève pause pour me charger en sucre. Après quoi je suis repartit comme un dératé, j'ai envoyé du lourd dans les descentes avec quelques enregistrements à 54Km/Heure, et mis du gros dans les montées que j'ai quasiment toutes faites debout sur les pédales. Je ne sais pas si c'est lié à l'évènement ou quoi mais quelle forme !!! J'avais des ailes à la place des roues. ;o) Tellement que je me suis fais cette portion de 20 kilomètres du parcours à plus de 18Km/Heure de moyenne. ÉNORME !!!
Arrivé sur les hauteurs des Issambres, "LA" vue qui à suscitée ce déplacement et tous ces efforts arrive enfin, la Méditerranée s'offre à moi sous un fantastique rayon de soleil, une merveille... Je m'accorde un dernier petit arrêt pour savourer et prendre une photo afin d'immortaliser cet instant magique. :o)
La fin du parcours ne sera qu'une formalité, une petite traversée de la ville jusqu'à la plage et le centre nautique où je reçois mon petit cadeau, un petit sac à dos du Lachens - Mer 100 kilomètres.
Ensuite après avoir trainé un moment parmi les autres VTTistes et fait tremper les pieds dans la méditerrané, j'ai gentiment rejoins les voitures pour commencer à ranger et à faire sécher tout le bazar en attendant Gérald et Jean-Louis. Le retour chez Gérald se fera tardivement car Jean-Louis s'est fait longuement désirer à l'arrivée... ;o)
Vendredi 3 juin 2011
C'est jour de repos et de nettoyage aujourd'hui, tout est dans un état lamentable, plein de boue plus ou moins séchée...
Il n'y à pas grand chose d'autre à faire que de tout passer au jet, le VTT et les affaires pour un premier dégrossissage puis ensuite faire tremper les affaires un certain nombre de fois à l'eau claire pour qu'elles recrachent toute la boue dont elles sont gavées... Pendant ce temps là Gégé attaque le démontage et le nettoyage de son Lapierre, opération qui vas nécessiter un bon moment tan la boue s'est infiltrée dans tous les recoins du pauvre VTT...
Pour ma part j'ai profité de ce moment pour aller me faire quelques longueurs dans la piscine, qui soit dit en passant n'était quand même pas bien chaude avec ses 22°C... J'ai bien essayé de motiver mes deux camarades à me rejoindre mais rien n'y à fait. ;o)
Samedi 4 juin 2011
C'est déjà le retour vers les Yvelines qui s'annonce. on s'est levés vers 8H30, je suis bien reposé et en pleine forme pour faire la route. Mais que c'est triste de quitter Gérald, sa petite famille et leur havre de paix. Que d'émotions en 4 jours, bien sûr partager ce voyage avec avec mon ami Jean-Louis mais aussi rencontrer et surtout être accueilli par par Gérald, et sa belle famille comme des amis de toujours.
Merci de tout coeur à eux pour ce moment simple, empreint de bonheur et de générosité, passé en leur compagnie. Gégé, tu n'as pas le droit de me faire faut bon pour la Jean-Racine l'année prochaine.
Le diaporama de ces 4 superbes journées :
La Géolocalisation des photos
Le tracé du parcours :
Attention je ne publie la trace qu'à titre informatif car elle traverse de nombreuses propriétés privées qui ne sont accessibles que le jour du raid.
3 commentaires:
Bien ton CR Yann, que c'est bon de revivre ça
Bizarre cette descente de -400m au km 34, je ne l'ai pas vu et même pas peur... :o))
Une sortie épique qui restera gravée dans les mémoires. Bravo!
Ah celle-ci restera gravée longtemps dans ma mémoire. Tout comme notre GTMC qui arrive à grands pas maintenant... :o))
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