lundi 27 juin 2011

38°C

C'est par cette température hors normes que je suis sorti pédaler cet après-midi. Il fallait vraiment être motivé car 38°C, c'est chaud, TRÈS chaud...

Je me suis fait une petite balade de 38 kilomètres et 532 mètres de dénivelé positif en Vallée de Chevreuse. J'ai eu la bonne idée de faire la montée au château de la Madeleine, dur, dur en plein soleil avec cette température dantesque...
Mais bon il faut ce qu'il faut pour se préparer, le départ pour la GTMC approche et il y a fort à parier qu'au mois d'Aout les températures soient sensiblement les mêmes.

dimanche 19 juin 2011

Engine Lab NGN 140, sortie de test

Et voilà aujourd'hui c'est LA sortie de test proprement dite, ENFIN :o))
Je suis vraiment impatient de pousser le test de ce NGN 140 V8, d'essayer de l'emmener dans ses retranchements et de savoir s'il peut être le remplaçant de mon Lapierre.


Essai du NGN 140 V8 :

En préambule, je pense qu’il est bon de remémorer quelques bases afin tous les lecteurs puissent garder une certaine objectivité à la lecture de ce test :

- L’idée pour moi est de remplacer mon Lapierre X-Control 410 qui est un VTT pur Cross-Country Marathon de milieu de gamme, celui-ci à été assez fortement modifié et se place aujourd’hui plutôt vers le haut de gamme.
- Dans le cadre de ce remplacement je suis partit du principe que je voulais une machine plus atypique, voir exotique mais aussi et surtout plus polyvalente pour un usage à 80-85% Cross-country Marathon et 15-20% Trial, Enduro.
- Trouver un VTT qui à la classe.
- Rouler Français si possible.

Ceci étant posé, je me suis naturellement orienté vers Engine Lab, deux VTT se sont immédiatement imposés : le NGN 120 et le NGN 140, le NGN 120 étant lui aussi un pur X-C Marathon, j’ai décidé de tester en premier le NGN 140 qui serait probablement plus polyvalent car Enduro.

Les conditions du test :

- Ciel couvert, température : 19°C.
- Terrain allant de : humide à sec avec de rares grosses flaques de boue.
- Pneus montés : Avant : Hutchinson Toro, pression 2.2 bar ; Arrière : Maxxis Larsen TT pression 2.5 bar.
- J’ai pour compenser le gros débattement du NGN 140 réglé les suspensions un peu fermes. Un peu moins de 5% de plus que ce qui est préconisé.
- Test réalisé en deux fois, une première sortie de 19 kilomètres et 300 mètres de D+ afin d’apprivoiser la bête et surtout de peaufiner tous les réglages de position. Et la seconde sortie purement Cross-Country de 50 kilomètres et 800 mètres de D+ le surlendemain.

Mes aprioris avant le test :

- Les shifters Sram, j’ai toujours eu du mal à m’y faire. Je préfère les Shimano pour le Rapidfire même si j’admets volontiers que le rapport 1/1 de chez Sram est bien mieux pour la pécision.
- Le dérailleur X9 Sram, il dépasse quand même beaucoup du cadre et il n’y à rien de tel pour le laisser sur une buche. Il faut avouer que les shadow de Shimano sont mieux protégés.
- La transmission en 2x10, je pense que ne pas avoir un grand plateau dans les Yvelines va être assez pénalisant.
- Les freins Formula RX me semblent bien trop imprécis pour un VTT de ce niveau.
- La géométrie « sloopy » me fait un peu peur car elle donne au confort ce quelle prend à la performance…

Au roulage :

- Le vélo est joueur et réactif, son domaine de prédilection : les petits sentiers qui serpentent et surtout bien sûr en descente dans la caillasse, il est aussi très très nerveux en relance grâce à un cadre très rigide mais attention il faut les cuisses pour l’emmener, c’est une machine extrêmement exigeante physiquement pour son pilote...
- Sur single en descente ou en montée, la direction est ultra précise grâce à son angle de chasse de 68° et à son guidon large par contre je me suis fait pas mal surprendre les premiers kilomètres car il vire un peu large ce qui est tout de même handicapant dans les épingles.
- En descente on sent tout de suite que c’est son domaine de prédilection. Il passe à l’aise du très très gros, plus ça tabasse plus il est à l’aise, les marches, les rochers, les racines, lors de ce test ses seules limites ont été son pilote… Sur les sauts il se comporte extrêmement bien, le vélo décolle mais ne s’envole pas et il garde assez facilement une bonne assiette dés qu’on à trouvé son centre de gravité. Les suspensions dans tous ça se comportent magnifiquement bien, je n’ai jamais talonné mais il faut rappeler que j’étais réglé assez ferme.
- En montée c’est un peu plus compliqué, tan que la pente n’excède pas les 9-10%, il grimpe assez proche d’un XC, les réglages fermes des mes suspensions y sont probablement pour quelque chose mais on peut envoyer du braquet dans ces montées sans s’épuiser à cause du pompage. En revanche quand le pourcentage s’élève et qu’il faut commencer à relancer en danseuse. Là ça pompe franchement, je n’irai pas jusqu'à dire que c’est un « gros » problème mais on laisse quand même un paquet d’énergie et il vaut mieux le savoir quand on aborde de longues pentes bien raides. Autre point délicat lié à la géométrie Enduro du vélo, sur les raidillons avec des pentes supérieures à 15-16% l’avant déleste très franchement, c’est parfaitement compensable en baissant franchement les coudes et en faisant du gros bec de selle mais au début ça surprend beaucoup.
- Sur le plat, si on omet qu’il lui manque vraiment un plateau de 44 dents, le vélo se comporte à 95% comme un XC, chaque coup de pédale est bien restitué à la roue, le pompage est quasi inexistant et le confort est au rendez-vous quelque soit le terrain. Pourquoi 95% alors ? me direz-vous et bien c’est lié a la position très sloopy, il faut admettre qu’on offre une bien plus grande prise au vent que sur un VTT typé purement Cross-Country Marathon et qu’on développe tout de même moins de puissance que quand on à une position plus allongée.
- En franchissement, il est fantastique et ce malgré un amortissement qui empêche de faire de gros « bunny up », les fossés profonds et étroits se passent sans difficultés si on a les bras pour tirer sur le guidon, les gros troncs en travers des chemins se passent pratiquement sans ralentir. Si la roue avant passe, tout passe, bon il y a bien des fois ou ça frotte un peu mais honnêtement on pourrait presque penser que sa capacité de franchissement est sans limite…

Le groupe transmission Sram X9 :
Il me faut quand même l'évoquer dans un paragraphe à part car c'était un de mes gros aprioris avant l'essai.

- Le pédalier est bien rigide et restitue parfaitement l'effort surtout avec les manivelles en 175mm. Après, pour moi, il est clair que dans les Yvelines le triple plateau est un vrai manque. Bon, dans l'absolu on pourrait tout de même s'en passer mais pour la Vallée de Chevreuse, je trouve qu'il manque deux développement absolument capitaux : le 44/11 pour les longues portions de plat ou on mouline tout de même un peu avec le 39/12 et le 22/34 qui lui est quasi indispensable dans les gros "raidars" à 18-20% des Vaux de Cernay. Le boitier Press-Fit remplit parfaitement son office mais de mon point de vu son démontage/entretien est bien trop compliqué pour quelqu'un qui aime s'occuper de son VTT lui même.
- La réputation des dérailleurs et shifters Sram n'est plus à faire, surtout à partir du X9, cet ensemble est solide et le rapport 1/1 est un vrai plus pour la précision du passage des vitesses néanmoins tout ceci n'est pas exempt de défauts et même si je pourrai finalement très facilement passer chez Sram à l'avenir, je garde tout de même une petite préférence pour Shimano, j'aime beaucoup le rapidfire que Sram n'a pas et surtout au niveau du dérailleur arrière les Shimano "shadow" sont mieux protégés par le cadre et aussi beaucoup plus souples au passage des vitesses en côtes.
- le comportement de l'ensemble d'origine est très bon, il n'y a rien à dire mais pour moi et compte tenu de mes critères de base, il est évident que si je prenais un NGN 140, je le monterai en 3X9 ou éventuellement 3X10 avec un adaptateur pour roulements externes et mon choix irai très certainement vers le Groupe Shimano XT.

Le nettoyage :

- Point important s’il en est, le nettoyage est assez aisé car le vélo ne recèle pas vraiment de recoins inaccessibles et les espaces sont assez gros pour y passer brosses, éponges et chiffons.
- Quelques points restent délicats à atteindre comme l’arrière de l’amortisseur mais comme celui-ci se démonte aisément, ce n’est pas vraiment un gros problème et puis l’usage d’un goupillon à bouteilles se révèle aussi très efficace pour tous ces recoins.
- Le truc super chiant c’est le boitier de pédalier Press Fit, comme le cadre n’a pas de trou d’évacuation, si de l’eau pénètre par la TdS et bien impossible de l’évacuer sauf en retournant le VTT, ce que pour ma part je fais assez rarement…

Le transport :

- J'ai testé le transport avec un porte vélo sur boule d'attelage, un Thule Euroride 941, je n'ai rencontré aucun souci de montage. La pince prend bien le top tube sans forcer sur les gaines qui passent en dessous et le sanglage des roues est nickel malgré son empattement un peu plus grand que le Lapierre.
- Le vélo qui n’offre que très peu de prise au vent reste très stable sur l'autoroute à 130 Km/Heure.

Ce qui lui manque :

- Le vélo mériterait quand même des freins plus fins et précis que les formula d’origine. Attention, je ne dis pas que ça ne freine pas (ça freine même assez bien), je dis que ça manque franchement trop de finesse et de précision, une machine précise mérite un freinage précis.
- Dans le cadre d’une utilisation Cross-Country Marathon, il lui manque vraiment une plaque de 44 dents, la transmission en 2x10 ne suffit pas sur les longues portions de plat des Yvelines.
- Dans le cadre d’une utilisation Enduro, il lui manque clairement un Bash et un tendeur de chaine.
- Sa géométrie impose presque l’utilisation d’une TdS télescopique car il est difficile de passer complètement derrière la selle sans la baisser.

En conclusion :

Pour être un VTT extrêmement efficace, ce NGN 140 V8 dans sa version d’origine n’offre pas immédiatement la polyvalence que je recherche et n’est pas vraiment adapté à mon terrain de jeu principal mais il peut néanmoins très facilement être modifié pour devenir une machine redoutable en Cross-Country Marathon. Bien sûr il n’ira jamais rivaliser en compétition avec des vélos spécifiquement préparé pour les athlètes de cette discipline mais il saura largement aller bien au delà de nos limites d’amateurs éclairés, aussi sportifs soyons nous…

Donc si jamais mon choix devait s’arrêter sur ce NGN 140 (ce qui semble plutôt bien engagé), je partirai sur un kit cadre et fourche et monterai des périphériques typiquement Cross-Country pour en faire un VTT le plus polyvalent et le plus efficace possible que ce soit en Enduro ou en Cross-Country Marathon.

J'espère que cet essai pourra vous aider a découvrir cette très belle marque Française qu'est Engine Lab, j'ai essayé de rester objectif dans mon évaluation tout en gardant volontairement une vision basée sur mon attente et mes sensations, plutôt que sur la technique. Pour cette autre approche plus professionnelle des choses il y a les magasines, moi je voulais faire un test d'amateur, pour les amateurs et surtout un test pratique englobant tout les aspects de la vie du vélo avec son propriétaire.

Surtout ne manquez pas, courant Juillet le futur essai du Engine Lab NGN 120.

vendredi 17 juin 2011

Engine Lab NGN 140, sortie de réglage

Comme je suis un garçon très gentil et très chanceux, je me suis fait prêter par Engine Lab un NGN 140 V8. :o)) Pour le tester en prévision du remplacement prochain de mon Lapierre X-Control 410 qui commence à avoir de la bouteille...


En prévision d'une plus grosse sortie Cross-Country Dimanche prochain, je suis allé rouler aujourd'hui afin de régler le VTT.
Une petite balade de 18 kilomètres et 274 mètres de D+ en Forêt de Maurepas. Cette petite balade finalement s'est assez vite transformée en pré-test car le VTT s'est réglé très rapidement. Je vous en dirai beaucoup plus dans mon message de Dimanche prochain mais pour
vous mettre l'eau à la bouche, je peux d'ors et déjà vous dire que le NGN 140 est une machine redoutable avec laquelle j'ai fais cette sortie à près de 18 Km/Heure de moyenne.

dimanche 12 juin 2011

Une sortie de rodage...

Après le retour du Lachen - Mer, avec les conditions épouvantables que nous avons eu là bas, le VTT à du subir une grosse intervention en terme de changement de pièces et de révision/nettoyage.

Ancienne transmission VS nouvelle transmission.

Après avoir pratiquement mis le VTT en pièces détachées pour pouvoir en extraire toutes les fines particules de sable/boue ramenées du Sud, j'en ai profité pour changer toute la transmission (les 3 plateaux, la cassette et la chaine), les plaquettes de freins avant et arrière (dont il ne restait plus que la ferraille d'ailleurs). J'en ai aussi profité pour complètement démonter les shifters pour bien les nettoyer et les re-graisser.

Il reste encore pas mal de trucs à faire et à changer mais ça attendra que le VTT aille chez le vélociste pour sa grande préparation pour la GTMC.

Je suis donc sorti aujourd'hui pour faire un petit rodage en douceur de ces nouvelles pièces, 20,5 kilomètres en Forêt de Maurepas. Une balade avec environ 300 mètres de D+ que j'ai effectué plus ou moins à la cool pour ne pas trop martyriser les pièces neuves. ;o)

Quelques petites photos de cette sortie :

jeudi 2 juin 2011

Le Lachens - Mer 2011

A l'arrivée, après 100 Kilomètres de bourbier. Le soleil sur la plage. :o)

Mercredi 1 juin 2011
3h30 du matin, un cri strident retentit dans la nuit...
Je me réveille en sursaut mais non ce n'est que mon misérable réveil qui me fait comprendre qu'il est grand temps que je me lève car aujourd'hui on part avec Luidji pour l'édition 2011 du Lachens - Mer.

Après un petit dej rapidement avalé, on fini de charger la voiture, je fixe le porte-vélo, les VTT dessus et zou direction la station service pour faire le plein de gazoil. Il est 4H45 et enfin nous attaquons la descente vers le Sud avec de la bonne musique dans les oreilles... ;o) 912 kilomètres exactement nous séparent du bonheur et la grande majorité va se faire sur autoroute.

Un voyage sans histoire, avec un peu de pluie, un bouchon à Lyon (pour changer...) et un beau rayon de soleil à l'arrivée à Bagnols-en-Forêt, juste ce qu'il fallait pour profiter d'une bonne petite bière en terrasse. ;o)
Vers 18H00 Gérald nous retrouve au point de RDV et nous nous rendons chez lui pour un accueil chaleureux et une petite soirée "en famille".

Jeudi 2 juin 2011

C'est le grand jour, 4h30 le réveil sonne, wahouuu c'est dur... Ça fait deux matins de suite que je me réveille à pas d'heure, un petit coup d'oeil par la fenêtre, il fait encore bien nuit, impossible de voir le temps qu'il fait.
Je prends rapidement mes affaires que j'avais toutes préparées hier soir et je file rejoindre Gérald et Luidji au petit dej, café, gâteaux... 5H00, il est temps de partir, le car ne va pas nous attendre aux Issambres.

 Arrivés sur place nous récupérons les plaques et hop dans le car, pour ma part les deux précédentes nuits ayant été très (trop) courtes, je pique un bon petit roupillon durant le trajet vers le sommet du mont Lachens. :o) A quelques encablures du sommet, j'entends un "OH putaing" qui me réveille, c'est mon Gégé qui a ouvert les yeux pour découvrir un déluge... Des trombes d'eau dégringolent du ciel... Dans le car, c'est le silence, autant vous dire que les visages sont fermés et que les sourires du départ on disparus.

Au sommet les conditions sont Dantesques, pluie, brouillard, froid, vent... Honnêtement, j'ai fortement songé à ne pas prendre le départ ! Mais bon je suis vite revenu à la raison, on ne va pas se taper 1900 kilomètres pour repartir sans être monté sur le VTT... ;o)
Dés le départ les conditions de roulage sont terribles, descente en single rapide avec passages sur pierriers calcaires, la pluie redouble de violence, en plus je ne connais pas du tout le terrain... Tout ce qu'il faut pour se ramasser proprement est réuni. Je reste donc tranquille et sur la défensive derrière Gérald qui me met des 100 ou 200 mètres dans la vue sur cette première portion de 20 kilomètres. ;o)

Après, je me libère progressivement, le terrain s'apprivoise bien, le VTT est bien préparé et je suis en confiance. Je lâche les freins dans les descentes et commence à mettre du braquet dans les montées. Jusqu'au château du Rouet (kilomètre 60) je reste néanmoins raisonnable car la pluie est là en permanence, la visibilité n'est vraiment pas terrible et le sol reste quand même bien traitre sous les crampons.

Au château du Rouet, la pluie cesse enfin et quelques timides rayons de soleil pointent le bout du nez mais le mal est fait, hommes et machines sont dans un état "É-POU-VAN-TA-BLE"... Il y à près de 35 kilomètres que je ne dispose plus "que" de mon plateau intermédiaire, je n'ai quasiment plus de freins arrière, le dérailleur arrière commence à donner de gros signes de lassitude, le frein avant couine en quasi permanence et MOI dans tout ça, j'ai une caisse d'enfer... :o)) A se demander ce que j'ai bouffé au petit dej ??? Je me suis donc bien amusé entre performances et convivialité avec Gérald que je prenais plaisir à attendre en haut des côtes ou aux différents ravitos pour refaire quelques kilomètres avec lui.

Arrivés au ravitaillement de Roquebrune, comme le temps semble partit pour être plus clément, nous en profitons pour enlever quelques couches de vêtements détrempés et boueux à souhait. A partir de là je vais profiter du terrain un peu plus sec et de ma grosse forme pour me faire plaisir, il ne reste que 20 kilomètres et je peux me cramer sans problème, de toute façon j'irai au bout... Je lâche donc mon Gégé dans une montée peu après Roquebrune, il me rejoindra et me dépassera 10 minutes plus tard car j'ai finalement décidé de re-régler mon étrier avant qui me saoul à couiner sans arrêt !!! Je re-dépasserai Gégé vers la fin de la montée, peu avant le tout dernier ravito où je ne ferai qu'une très brève pause pour me charger en sucre. Après quoi je suis repartit comme un dératé, j'ai envoyé du lourd dans les descentes avec quelques enregistrements à 54Km/Heure, et mis du gros dans les montées que j'ai quasiment toutes faites debout sur les pédales. Je ne sais pas si c'est lié à l'évènement ou quoi mais quelle forme !!! J'avais des ailes à la place des roues. ;o) Tellement que je me suis fais cette portion de 20 kilomètres du parcours à plus de 18Km/Heure de moyenne. ÉNORME !!!

Arrivé sur les hauteurs des Issambres, "LA" vue qui à suscitée ce déplacement et tous ces efforts arrive enfin, la Méditerranée s'offre à moi sous un fantastique rayon de soleil, une merveille... Je m'accorde un dernier petit arrêt pour savourer et prendre une photo afin d'immortaliser cet instant magique. :o)
La fin du parcours ne sera qu'une formalité, une petite traversée de la ville jusqu'à la plage et le centre nautique où je reçois mon petit cadeau, un petit sac à dos du Lachens - Mer 100 kilomètres.

Ensuite après avoir trainé un moment parmi les autres VTTistes et fait tremper les pieds dans la méditerrané, j'ai gentiment rejoins les voitures pour commencer à ranger et à faire sécher tout le bazar en attendant Gérald et Jean-Louis. Le retour chez Gérald se fera tardivement car Jean-Louis s'est fait longuement désirer à l'arrivée... ;o)

Vendredi 3 juin 2011
C'est jour de repos et de nettoyage aujourd'hui, tout est dans un état lamentable, plein de boue plus ou moins séchée...
Il n'y à pas grand chose d'autre à faire que de tout passer au jet, le VTT et les affaires pour un premier dégrossissage puis ensuite faire tremper les affaires un certain nombre de fois à l'eau claire pour qu'elles recrachent toute la boue dont elles sont gavées... Pendant ce temps là Gégé attaque le démontage et le nettoyage de son Lapierre, opération qui vas nécessiter un bon moment tan la boue s'est infiltrée dans tous les recoins du pauvre VTT...
Pour ma part j'ai profité de ce moment pour aller me faire quelques longueurs dans la piscine, qui soit dit en passant n'était quand même pas bien chaude avec ses 22°C... J'ai bien essayé de motiver mes deux camarades à me rejoindre mais rien n'y à fait. ;o)

Samedi 4 juin 2011
C'est déjà le retour vers les Yvelines qui s'annonce. on s'est levés vers 8H30, je suis bien reposé et en pleine forme pour faire la route. Mais que c'est triste de quitter Gérald, sa petite famille et leur havre de paix. Que d'émotions en 4 jours, bien sûr partager ce voyage avec avec mon ami Jean-Louis mais aussi rencontrer et surtout être accueilli par par Gérald, et sa belle famille comme des amis de toujours.

Merci de tout coeur à eux pour ce moment simple, empreint de bonheur et de générosité, passé en leur compagnie. Gégé, tu n'as pas le droit de me faire faut bon pour la Jean-Racine l'année prochaine.

Le diaporama de ces 4 superbes journées :
La Géolocalisation des photos

Le tracé du parcours :
Attention je ne publie la trace qu'à titre informatif car elle traverse de nombreuses propriétés privées qui ne sont accessibles que le jour du raid.

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